Cette petite boule de poils rayée et bondissante a conquis certaines de forêts. Originaire d’Asie, les tamias de Sibérie (ou écureuils de Corée) sont entrés en France en tant qu’animal de compagnie mais de nombreux propriétaires insouciants les ont relâchés dès les années 70. Depuis, les tamias se sont acclimatés sans problème et leur population augmente progressivement. Ils sont principalement présents dans la forêt de Sénart mais aussi dans certaines forêts des Yvelines, du Val d’Oise et des Hauts de Seine. On peut même le trouver dans certains jardins. Sa population est estimée autour de 20 000 individus en Ile de France.
Territorial, il peut se révéler facile d’approche si vous ne tombez pas sur un individu particulièrement timide. Ses joues extensibles lui permettent d’emmagasiner une grande quantité de nourriture qu’il prendra le temps de manger un peu plus loin. Il peut transporter jusqu’à 5 glands en une seule fois. Comme l’écureuil roux, il cache une partie de sa nourriture un peu partout en forêt. Ces réserves vont lui servir notamment pendant l’hiver.
En sortie d’hibernation, les accouplements commencent rapidement. Les jeunes naissent en avril lors de portée de 4 à 5 jeunes. Ils sortiront du terrier à la recherche d’un nouvel abri à partir du mois de mai. Une 2ème portée, appelée portée d’été, peut avoir lieu en juillet. Elle prendra son indépendance à partir d’août. La recherche d’un terrier pour hiberner se fait en septembre/octobre. L’hibernation dure de la mi-octobre à tout début mars. Sa durée peut varier en fonction de l’âge et du sexe des individus. La survie hivernale est fortement dépendante de la disponibilité des glands.
La vente des tamias de Sibérie est interdite depuis 2016. En effet, leur introduction en France pose problème car ils rentrent en compétition avec les rongeurs forestiers autochtones : campagnols, mulots et écureuils roux. Ils sont aussi un des maillons de la propagation de la maladie de Lyme. Mais le chevreuil est aussi un élément important dans cette propagation.
Date : de mars à début octobre
Niveau : niveau intermédiaire à expert
Engagement physique : faible.
Tarif : A partir de 35 €/heure en semaine, à partir de 45 €/heure les week-ends, jours fériés.
Le point fort : Photographier des animaux au grand pouvoir de séduction
Informations et réservation : me contacter via le formulaire de contact ou par e-mail à emilie(a)emilietournier.com